Vécu : comment la formation Connexions Familiales améliore les liens familiaux

Le témoignage d’une maman qui en changeant son comportement est parvenue à apaiser les relations avec sa fille.

C’est la psychiatre de ma fille qui m’a recommandé l’association Connexions Familiales. Ma fille sortait d’une longue hospitalisation pendant laquelle le diagnostic a (enfin !) été posé. Je me documentais en lisant tous les livres que je pouvais trouver sur le sujet. Ces derniers décrivaient la maladie et ses symptômes mais ils abordaient rarement comment améliorer nos liens avec notre proche TPL

Oui, je constate bien que ma fille a des sautes d’humeur ; elle est impulsive et éprouve une colère démesurée. Elle se scarifie voire fait des tentatives de suicide. Sur les « bons conseils » de professionnels de santé qui prétendaient que ma fille faisait une grosse crise  d’adolescence, j’ai essayé l’autorité. J’ai également essayé la patience, la bienveillance et la compréhension, quitte à outrepasser certaines règles qui fonctionnaient pourtant bien avec mes deux aînées… Hélas, sans succès : nos relations restaient très conflictuelles et se dégradaient.

La formation Connexions Familiales m’a avant tout permis de rencontrer et d’échanger avec des parents/conjoints qui vivent les mêmes choses que moi.

Je ne suis pas seule et ma fille n’est pas une exception… quel soulagement de se sentir comprise, soutenue, sans jugement !

Les animateurs et le groupe font preuve d’une très grande écoute et d’une remarquable bienveillance. Très dense, la formation m’a souvent invitée à remettre en question mes raisonnements. J’ai ainsi pris conscience que prioriser mon bien-être, voire ma santé, pouvait être un élément favorable à une bonne relation avec ma fille. De plus, en changeant mon propre comportement, à l’aide de techniques issues de la thérapie Comportementale Dialectique, celui de ma fille se modifie également et nos relations s’apaisent progressivement.

Elle et moi faisons de notre mieux, mais de nous deux c’est incontestablement ma fille qui est la plus courageuse.

Le chemin est long et certainement pas linéaire. Je suis maintenant convaincue qu’elle et moi faisons de notre mieux et que, des deux, c’est incontestablement ma fille la plus courageuse et je la félicite de ses progrès ! C’est d’ailleurs avec beaucoup d’émotion que j’ai récemment accueilli son premier « merci » au sujet de l’amélioration de notre entente.

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